Ouvert, puis ébloui, finalement ébouillanté de clarté, supplice banal d’un éveil quotidien, pauvre œil que de fines peaux protègent en vain. Perdu tel un autre, pantin hébété aux ficelles amochées, d’horizontal à vertical le chemin se brouille. Ce jour qui perce avec violence les fines parois d’une pièce trop étroite, aveugle son sujet d’un éclat trop assumé. Les fleurs alentours d’une printanière abondance submergent des sens irrités, senteurs exacerbées et parures colorées. Fondant dans ce décors la modeste cabane, l’homme s’extirpe non sans peine vers un chemin moins inattendu qu’incertain. Des pas hésitants d’une nuit trop brève, il en aurait oublié couverts et âmes s’il en avait. D’inutiles idées captées, tout aussitôt oubliées, ses pas l’amenaient vers de futiles pensées ni organisées voire même souhaitées. Pressant d’un pas leste par collines et par champs, à chaque lune il s’effondrait pourtant. D’une avancée constante et décidée, oui c’en était sûr, il regagnait sa maisonnée…